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Qui suis-je ?

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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être romancière. Dans mon adolescence, je dévorais les livres et je m'imaginais dans la peau d'Agatha Christie ou de Jessica Fletcher.

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A 16 ans, je couchais sur papier ma courte biographie et mon ressenti sur mon environnement. C'était pour moi un moyen d'échapper à une vie parfois difficile. Rattrapée par la réalité, j'ai poursuivi mes études. "Écrivain, ce n'est pas un métier, c'est une utopie... ou tout au plus un loisir". J'ai donc mis mes rêves de côté, suis devenue ingénieur et suis partie à la découverte de l'Angleterre.

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Sept ans plus tard, retour en France. Nouvelle vie, un peu compliquée au début, à devoir réapprendre sa propre langue ! Nouvel emploi et, enfin, rencontre avec l'homme de ma vie, à l'aube de la trentaine (comme quoi, il y a toujours espoir, mesdemoiselles 😉).

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Puis la vie a suivi son cours et deux enfants plus tard, je me sentais totalement épanouie à jongler entre un travail prenant mais extrêmement enrichissant, mon rôle d'épouse et de mère de famille, l'appui à mon mari dans son travail de président d'association sportive et, comme si ça ne suffisait pas, mon investissement dans le conseil municipal de ma commune. Tout allait pour le mieux... sauf que je n'ai pas tenu le rythme. Je ne suis pas faite pour travailler 14 heures par jour et, 5 ans plus tard, j'ai craqué. Burn-out, m'a-t-on dit. Je ne comprenais pas. Ça ne pouvait pas m'arriver, pas à moi, pas avec ma force de caractère ! Mais il m'a bien fallu l'accepter. Et j'ai fini par comprendre. Ça n'a rien à voir avec une quelconque faiblesse de caractère. Bien au contraire ! C'est ce qui arrive aux personnes passionnées qui s'investissent trop, émotionnellement et physiquement.

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J'ai eu la chance de m'en remettre, grâce au soutien de mon entourage, grâce à ma famille et à mes amis. On ne m'y reprendrait plus, ça a été trop dur à vivre. Surtout qu'il y a des séquelles, aussi minimes soient-elles. Ma mémoire me fait souvent défaut depuis. J'ai donc fortement diminué mes horaires de travail et j'ai essayé de penser davantage à moi. Mais le naturel revient vite au galop. Je me sentais coupable de partir tôt du travail. Autant que je me sentais coupable de ne pas être présente aux côtés de ma famille lorsque je rentrais tard. L'éternel tiraillement entre nos deux vies de femme. Le fameux équilibre vie professionnelle - vie privée. Alors, je ramenais du travail à la maison, c'était un bon compromis. Non ? Vous avez raison, car les mauvaises habitudes reviennent vite et patatras, 5 ans plus tard, deuxième burn-out.

 

Après ce deuxième évènement traumatique, j'ai eu beaucoup de mal à retrouver mon équilibre. C'est là que l'envie d'écrire est devenue pour moi une nécessité. Je me sentais perdue et écrire m'a permis de retrouver mon cap. Grâce aux encouragements de ma plus jeune fille, ce besoin d'évasion dans l'imaginaire s'est peu à peu transformé en une envie de laisser une trace, un héritage à mes filles et à mes neveux. Ma première histoire, mon premier roman, est également une manière de remercier ma petite soeur pour tous ces moments de complicité que nous vivons ensemble à chaque période de Noël, alors que nous habitons si loin l'une de l'autre et nous voyons si peu.

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A travers cette aventure, je souhaitais mettre en lumière ces héros du quotidien, dont la générosité et le courage rendent ces personnes extraordinairement pures et purement extraordinaires. Alors aujourd'hui, c'est avec vous que j'espère réussir à partager mes émotions. D'abord à travers la lecture puis, peut-être, à travers des échanges interpersonnels. Vous savez comment me contacter (bouton "contact" dans le menu de ce site) !

 

A très bientôt,

Cassandra.

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